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Beyond any human conception of knowledge |
Oberour ar maro the henchman of death, On his Karriguel he rides
To capture the souls to collect the last breath, Eternal as the tide
Pulled by two horses hitch filled with corpses, His glance glows like a tomb at all saints
The Grotesque Carriage’s sinister squeak, Announces the fall of the scythe
Sowing Anken, The black face of fate
Doomed to Ankoun, takes you to the gates
Karrig an Ankou ... where spirit withers in its flesh constraint
What a tragic night in Rozvilienn, A mournful aura besides Josilin's bed
His breath is still warm, but his survival uncertain
The gleam in his eye, The beating of his soul
Each sound he utters, Is that of a conjurer
Sowing Anken, the black face of fate
Doomed to Ankoun, takes you to the gates
Karrig an Ankou ...where spirit withers in its flesh constraint
Beyond any human conception of knowledge...
...where spirit withers in its flesh constraint
Beyond any human conception of knowledge...
...where spirit withers in its flesh constraint
Caught in the labyrinthine torments of an absurd existence
The harmonious curve of the scythe of appeasement offers his promise
This shadow smeared with terror grants me with an answer
An Ankou relieves me of a soul wounded by the torments of consciousness
The earth debit me from this unsightly body from which I ... SUFFER
A cross of granite will seal the pact that snatches me from this christian ... ACT
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Dogue noir |
Le duché de Bretagne qui m’a vu naître
N’avait nul part son paraître
Raison pour une guerre de lignage
J’y ai versé tout mon courage !
Étant de noble naissance
Ne manquant pas de désobéissance
Je suis un excellent jouteur
Pour défendre mon honneur
Bataille escarmouche et traquenard
Stratège et rusé comme un renard
Cocherel et les grandes compagnies
Prêt à tout pour vaincre mes ennemis
Le courage donne ce que la beauté refuse
Certains me haïssent d’autres m’adulent
Mon coeur loyal à ouvert la voie royale
M’offrant St Denis pour Gisant
Vivant par le fil de l’épée
Traversant la tempête noire
La guerre séculaire de mon ère
Je meurs par le fil de l’eau.
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Les lavandières de la nuit |
Le fils du péché n'idolâtre plus
Ses défunts négligés par le vin de feu
Tu choisis les plaisirs défendus
La soif, les filles laides tu en est peureux
La messagère d'hiver ne rallume plus
Tes cierges à la flamme tenace
“Pierre de Scandale” pour la paroisse
Le mauvais sort frappe le déchu
Chante pendant l'Office
Trinque pendant les Vêpres
L'insolence sur vos tombes
Intersigne de l'Ankou
Un funeste présage
La Danse Macabre
Entend le coup de battoir des lavandières
Dans la nuit sur les pierres
Frappant les draps mortuaires
Au rythme effréné du refrain austère
Dans ton blanc suaire
Broyé par les mains de fer
Le vallon hanté est bien emprunté
L'air Marrionnik il s'est mis à siffler
Au 4ème vers s'est estompée
La quantique par la charrette non ferrée
Du carrosse de l'Ankou tu t'es moqué
Il emporte ton nom sans te discerner
Le frappeur sans regard et sans égard
Prend et surprend l'enfant de l'ange noir
Chante pendant l'Office
Trinque pendant les Vêpres
L'insolence sur vos tombes
Intersigne de l'Ankou
Un funeste présage
La Danse Macabre
Entend le coup de battoir des lavandières
Dans la nuit sur les pierres
Frappant les draps mortuaires
Au rythme effréné du refrain austère
Dans ton blanc suaire
Broyé par les mains de fer
Whilerm Postik acquis à la damnation
La foi croupie s'estompe dans ton sillon
Devant les mécréants et chiens qui aboient au pas
Tu en iras pleurer l'absolution avec les parias
« La mort, le jugement, l'enfer froid : quand l'homme y pense, il doit trembler »
Entend le coup de battoir des lavandières
Dans la nuit sur les pierres
Frappant les draps mortuaires
Au rythme effréné du refrain austère
Dans ton blanc suaire
Broyé par les mains de fer
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Youdig (perfides frontières) |
Les vents se battent et s’éventrent en hiver
Des cîmes chauves aux creux moisis des vases
Le yeun respire et vomit ses vipères
Qui crachent pour bénir les mal-frissons sauvages
De la boue à la boue, le chaudron qui palpite
Et qui tourne au plus bas, des En-Bas de ce monde
La veine au sang de pus, la tourbeuse marmite
Tout est fait pour nourrir, au ventre l’eau profonde
Les maudits du pays s’en viennent en tirant par trois chaînes de fer un chien noir et sanglant
Le meneur de la bête a brisé ses os pour noyer l’âme-diable au travers des roseaux
Tadic-Coz, aux blanc crâne, demande une aide noire
Au breton revenu des charniers de la guerre
“Tu mèneras ce fauve en treize bons manoirs
Avant de le lâcher dans le trou des enfers !”
Les maudits du pays cloîtrés dans la chair de la bête au recteur sont jetés sous terre
Le meneur de la bête étendu mains-en-croix, face à terre, borgne-foi, fait hurler les ondées
De l’enfer froid !
Infern yen, abim yen, marv yen !
Les lèvres infernales ont bavé leur poison!
Verte langue de vase à la glotte de gouffre
Entasse dans sa gorge un tas de démons
Une mer sans vagues et sans rivages
Et la roche glacée qui tranche les bretons
Sous-sol de Loqueffret, et jusqu’à “La Feuillet”
Sous vos pieds de vivant les morts crachent frissons
L’odeur du Yeun Elez, s’écrase en infection
Les tripes du Youdig digèrent les trépas
Qui gèleront au cœur de la morte saison
Méritez votre mort, car la mort se mérite !
Les savants des écoles et des chaires ont menti !
Le malheur n’est pas rouge, mais l’enfer est bien froid !
Trempés comme le fer battu contre la rouille
Les blancs défunts s’écorchent aux parois du chaudron
Un vertige éternel dans le ventre du froid
Et le feu de la glace écrase les poumons
La fièvre tord les yeux et brise les mâchoires
De ce peuple enfermé entre flamme et flocon
Ceux qui n’ont que des os tirent d’un rocher blanc
Leurs linceuls prisonniers du glacial tison
L’odeur du Yeun Elez, s’écrase en infection
Les tripes du Youdig digèrent les trépas
Qui gèleront au cœur de la morte saison
Méritez votre mort, car la mort se mérite
Les savants des écoles et des chaires ont menti
Le malheur n’est pas rouge, mais l’enfer est bien froid
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Paol goz |
Des champs labourés aux montagnes noires
Laissant ruisseler le plein pouvoir
Dans les contrées sombres aux vertus tristes
Les rires des fées pour la mort du christ
Tu emportes la misère, tu guéris de la rage
Tu écartes le tonnerre, tu évites les naufrages
La gloire de Paol Goz nous redonne le courage
Les pieux pour le supplice ne vous laissent pas d'héritage
La fourberie danse devant ses disciples
La tromperie aux faciès multiples
Le vieux Guillaume t'a berné de toutes parts
Les jetins accroissent tes récits noirs
Avec l'ami clairvoyant
Aidant les esprits errants
Tu transportes les âmes en peine
Sur les sols fertiles de haine
Invoque le malin esprit par de vaines observances
Craint la superstition grandissante dans l'ignorance
Les pieds fourchus à l'empreinte rouge indélébile
«Kernascledan» ton subconscient en est ton asile
Paol Goz, Paol Goz
Le diable marmiton répand ses immondices
La peau, la chair, les os dans le précipice
Les vociférations insupportables
La lourde puanteur insoutenable
Paol Goz, Paol Goz
La boisson des larmes mêlée à la bave de crapaud
Est consommée par le diable à la ramure de cerfs
Le tonneau au symbole d'impiété tournera sans fin
Pour la tête des damnés aux yeux fumants exorbités
L'arbre de la mort asséché par les mille feux
Empale les prédicateurs du «Seigneur Dieu»
Au tronc où mijote la paroisse exacerbée
Paol goz au trident y dévora les mets
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Kerdis bras |
Dans les champs d'Aurochs innommés
Le soleil rougit, resplendit
Sur le cuivre arsénié
De ma lame acérée
Les rivières sanguines du Trégor
Abreuvent notre quotidien jusqu'à la mort
Les vents nous caressent dans l'effroi
Vers le tertre de Kerdis Bras
La communion entre le ciel et l'édifice a commencé
Une nouvelle ère qui s'érigera pour témoigner et triompher
Paien est le royaume des morts
Où l'homme est l'éternité.
Dans les entrailles de mes croyances, je resterai à jamais
Le vaisseau de pierres au mobilier funéraire
Voyage dans le temps aux décors imaginaires
Les symboles mystiques gravés par les miens
M'élèvent à titre posthume de souverain
La communion entre le ciel et l'édifice a commencé
Une nouvelle ère qui s'érigera pour témoigner et triompher
Paien est le royaume des morts
Où la femme est l'éternité
Dans les entrailles de mes croyances, je resterai à jamais
Dans l'antichambre de la verdeur sacrificielle
Les rites d'initiations sexuelles
Pour la jouissance éternelle
Entre les deux colonnes phalliques
Les anciens au savoir prophétique
Sur l'autel à en saigner
Domination de la silhouette anthropomorphique
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Conomor le maudit |
Provenant par curragh de la Bretagne insulaire,
Comte diabolique, un ri de l'au delà des mers.
Régnant d'une poigne sévère
Sur les territoires du Faouët, du Poher
La conquête du Vannetais lui sera délétère.
Borné par la prédiction fatale de ton sort
Tu en seras hanté par ta progéniture
Par la bévue ton royaume boira le sang de ton sang
La lance de Judual vengera la chair de ta chair.
Le cercle d'argent s'éteint dans l'obscurité,
Par la prévention de la maternité,
La menace se propage dans le Castel Finans,
Pour le futur justicier de ton insouciance.
Conomor le maudit
L'ouvrier de la mort
Naviguant entre l'avidité et la folie
Dans la nuit il vous dévoilera votre sort
A la façon dont on exploite le crime
on reconnaît le coupable
Exténuée par la bénédiction nuptiale
Triphine découvre le vrai visage du pays du blé noir
La chapelle aux six sarcophages est dévoilée
Les voix fantomatiques lui susurrent la vérité
Les défuntes lui donnent les clefs pour s'envoler
La colombe est aux griffes du vautour
Traquée par le lévrier à l'ombre du buisson
Elle s'abandonne à Dieu pour chanter à l'unisson.
L'anneau de cornaline se rallume dans la clarté
La mission du Faucon d'or s'est achevée
Gildas va ressusciter la fille du Pays du Blé Blanc
En vain sa descendance décapitée sous la persévérance
Conomor le maudit
L'ouvrier de la mort
Naviguant entre l'avidité et la folie
Dans la nuit il vous dévoilera votre sort
A la façon dont on exploite le crime
on reconnaît le coupable
Le poison qui m'a fait trembler
La corde qui m'a coupé le souffle
La flamme qui caresse mon corp
Le bâton qui m'a brisé le front,
La haquenée m'a trainée
Jusqu'à la liberté
Le cerbère est empoisonné,
La grande muraille est dévalée
La torche qui t'a guidée ( est éclairée )
La branche qui t'a portée,
Le Blavet t'a chevauché !
Jusqu'au coup de glaive
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Marion Tromel |
Mille Sept Cent Cinquante Cinq, bienvenu dans ma contrée
Là où la croix du Christ ressemble à un gibet
Des pauvres en émotions sont riches en désarroi
Où la bande a Finefont y défiera le Roi
Les jours ont glissé sur mon physique sans rides
Comme la neige dans l'avalanche du temps
Mes lèvres fissurées à la parole perfide
Brûlant les affidés aux desseins nonchalants
Parjure avec moi le messie, les crucifiés sont couverts d'ignominie
Trahis avec moi sa Majesté, privilège fiscal à en crever !
Pourquoi porter la croix ? Le nazaréen le fait si bien.
Irais-tu à la messe ? Mais Dieu n'écoute en rien.
J'abandonne les prières aux gens qui ont la foi
Je lèche les larmes des frères mourants tous dignes et droits
Fustigée nue de verges par trois jours de marché
Marquée au fer rouge par la lettre V
Pour avoir bafoué ton autorité
La corde jusqu'au ciel, la postérité
Les jours ont glissé sur mon physique sans rides
Comme la neige dans l'avalanche du temps
Mes lèvres fissurées à la parole perfide
Brûlant les affidés aux desseins nonchalants
Parjure avec moi le messie, les crucifiés sont couverts d'ignominie
Trahis avec moi sa Majesté, privilège fiscal à en saigner !
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