Comme un hibou aveugle
Son ombre vole au-dessus de nos rêves.

Ses histoires folles
Sont des cabrioles.
Il philosophe
Mais pas en strophes...


				

Noé en cavale
première révolution mondiale

Noé en ballabe
échoue sur une aubade
				

Une poussière taquine d'amour un oeil
L'oeil pleurre
Le mal empêche de sentir que la poussière
Est tout douceur
Amour, poussière d'étoile
Tu es aveugle
				

La solitude de la longue distance vers...
Que l'on ose se dire...
				

Un jour sur Terre aucune espèce ne vivra
Car tout ce qui bouge mangera
... On a topujours besoin d'un plus faible que soi
Un être dur sans faiblesse
Un clown aux mille tendresses
				

Ses larmes ont débordées, elle a compris
Dans le néant s'est enfermé, elle sourit
Jamais n'ai essayé, ni même osé
Ni de l'approcher, ni de l'embrasser
D'un néant de cristal, elle s'est entourée
Et d'un vide intégral elle s'est formée
				

C'est un cauchemard ou une visoin
Un traquenard ou une introspection
Je me sens là et me voilà traverser l'horizon
Perdu...
				

Une note peut rêver
Et avec la clef s'échapper
Tu peux perdre la raison
Mais jamais les sensations

Il n'y a qu'ue seule issue
Suivre le clown, à longue vue
Dans un éco éternel, éternel
Victime d'un hoquet éternel, éternel, éternel...
				

Quand j'étais môme à bicyclette
Je jouais les durs, je jouais les stars
J'avais des idées plein la tête
Et je faisais semblant d'y croire
Au coin du bec, une cigarette
Je faisais fumer les bourgeois
Ils me traitaient de trouble-fête
Moi, je m'amusais bien comme ça

De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire
De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire

Aujourd'hui, j'ai une vie honnête
Je paye mon loyer tous les mois
Je suis à l'aise dans mes baskets
J'ai pas de problème côté nana
Quand un mec reluque ma braguette
Je ne mange pas de ce pain-là
Et je m'en tire par une pirouette
J'suis mort de rire encore une fois

De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire
De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire

Quand j'aurai le sens des affaires
Je f'rai d'l'argent, j'leur en f'rai voir
Je s'rai le dieu de l'univers
On s'arrachera mes mémoires
Et puis un jour dans une colère
Je m'frai sauter sur un pétard
J'frai des pieds d'nez dix pieds sous terre
Dans mon cerceuil au Père Fouettard

De rire, de rire, de rire
Je s'rai mort de rire
De rire, de rire, de rire
Je s'rai mort de rire
				

Tu es né dans le noir, et tu inventes les couleurs
Et tes yeux sont bizarres quand il font semblant d'avoir peur
Mais si tu vis sans y croire et tu sais déjà ça par coeur
Il n'y a rien à voir, rien qui sourit, ni rien qui pleure
On glisse, on se glisse dans un monde factice
On grimace, hélas on se lasse
On paresse, on vit par faiblesse
Stressés, oppressés, les yeux fermés

Tu n'as jamais rien vu, moi non plus
Sur l'écran de tes paupières closes
Tu fais ton ciné
Et tu composes les yeux fermés
On glisse, on se glisse dans un monde factice
On grimace, hélas on se lasse
On paresse, on vit par faiblesse
Stressés, oppressés, les yeux fermés

Tu tends la main quand les jeux sont faits
Tu n'auras rien, mais dans l'obscurité
Tu fais ton ciné
Et tu composes les yeux fermés
Et tout seul, tu fais l'amour aveugle
Tout seul, tu fais le tour d'un monde aveugle
Tu fais ton ciné
Et tu composes les yeux fermés
On glisse, on se glisse dans un monde factice
On grimace, hélas on se lasse
On paresse, on vit par faiblesse
Stressés, oppressés, les yeux fermés

C'est mon histoire, une histoire inventée
Où tout est truqué
Je dis tout haut, c'est mon défaut
Ce qu'on pense tout bas
Mais ne pense plus à ça
Mais ne pense plus comme ça
Le mal, au fond, vaut bien le bien
On n'y voit rien quand on ferme les yeux
On se sent déjà mieux
On peut même être heureux
On peut rêver, on peut rêver les yeux fermés, les yeux fermés...

Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés

Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés

C'était l'histoire des images de ma vie
La vit sans arrêt me crêve les yeux
C'était l'histoire des images de ma vie
La vit sans arrêt me crêve les yeux

Oooh Oooh Oooh

Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés

Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés

Les yeux fermés
				

L'horoscope du sexe et du coeur
Balance pour ton bonheur
Pour le pire et le meilleur
C'est un menteur
Le chanteur t'endort en douceur
Il parle avec des fleurs
Il vit sous les projecteurs
C'est un menteur
Menteur ! Menteur !

Méfie-toi, ouvre l'oeil, ton miroir est un trompe l'oeil
Regarde bien où tu vas, à chacun son cinéma
Tous les jours, à tout âge, tes amours sont des mirages

Y'a des coups dans tes écouteurs et tu as peur
Le batteur est un boxeur
C'est un menteur
La fureur de ton directeur te crève le coeur
Mais c'est un faux-monnayeur
C'est un menteur, menteur
Le compteur marque cent à l'heure
C'est un tricheur
Il veut faire le séducteur
C'est un menteur
Menteur ! Menteur !

Méfie-toi, ouvre l'oeil, ton miroir est un trompe l'oeil
Regarde bien où tu vas, à chacun son cinéma
Tous les jours, à tout âge, tes amours sont des mirages

Tes rêves se déguisent, ton visage se grise sous le laser
C'est un jeu d'artifice, tu es un peu factice sous le laser
Eclaire tes mystères et tes misères
Ou si tu préfères, rendez-vous en enfer
Eclaire tes mystères et tes misères
Ou si tu préfères, rendez-vous en enfer

Menteur ! Menteur ! Menteur !

C'est facile de mentir
C'est facile de mentir

Menteur ! Menteur ! Menteur !
				

Les cheveux dans tes yeux bleus et le coeur en feu
Les cheveux dans tes yeux bleus et le coeur en deux
T'as qu'à t'casser, t'as qu'à danser, t'as qu'à t'changer
T'as qu'à tout laisser tomber
T'as qu'à t'casser, t'as qu'à danser, t'as qu'à t'changer
T'as qu'à tout laisser tomber

Des revers dans tes yeux verts pour quelques misères
Des revers dans tes yeux verts et tu t'envoies en l'air
T'as qu'à t'casser, t'as qu'à danser, t'as qu'à t'changer
T'as qu'à tout laisser tomber
T'as qu'à t'casser, t'as qu'à danser, t'as qu'à t'changer
T'as qu'à tout laisser tomber

C'est bien, tu viens, c'est bien, change de train
C'est bien, tu viens, c'est bien, change de main
C'est bien, tu viens, c'est bien, change de train
C'est bien, tu viens, c'est bien, change de main

Des envies dans tes yeux gris et tu vis loin d'ici
Des envies dans tes yeux gris, mais qu'est-ce que tu paries ?
T'as qu'à t'casser, t'as qu'à danser, t'as qu'à t'changer
T'as qu'à tout laisser tomber
T'as qu'à t'casser, t'as qu'à danser, t'as qu'à t'changer
T'as qu'à tout laisser tomber

C'est bien, tu viens, change de train
C'est bien, tu viens, change de main
C'est bien, tu viens, change de train
C'est bien, tu viens, change de main
				

Dans la vie, je suis maudit
Je suis né un dimanche en enfer
Depuis ce jour, tout seul je joue la comédie
Je fête chaque semaine mon anniversaire
Happy birthday ! Happy birthday !
Happy birthday ! Happy birthday !

Je n'ai pas de nom et je viens d'ailleurs
Mais oui ou non, je vis ou je meurs
Sans égard, on me regarde grandir
Un an de plus, on n'me laisse pas choisir
Et les jours et les mois les années
Et le temps qui passe
Encore une fois, je n'aurai pas d'amis
Mon amour inutile vous agace
Alors pourquoi souffler les bougies ?
Happy birthday ! Happy birthday !
Happy birthday ! Happy birthday !

Je n'ai pas de nom et je viens d'ailleurs
Mais oui ou non, je vis ou je meurs
Sans égard, on me regarde grandir
Un an de plus, on n'me laisse mourrir

Quand j'aurai vieilli, quand viendra la nuit
Il sera trop tard
Bien trop tard pour faire une histoire
J'aurai fait la vie sans faire ma vie
Bien trop tard

Happy birthday ! Happy birthday !
Happy birthday ! Happy birthday !

Je n'ai pas de nom et je viens d'ailleurs
Mais oui ou non, je vis ou je meurs
Sans égard, on me regarde grandir
Un an de plus, on n'me laisse mourrir

Quand j'aurai vieilli, quand viendra la nuit
Il sera trop tard
Bien trop tard pour faire une histoire
J'aurai fait la vie sans faire ma vie
Bien trop tard

Happy birthday ! Happy birthday !
Happy birthday ! Happy birthday !
				

Hey garçon, t'es foutu ton compte est bon
Cest la vie, le service n'est pas compris
Quand tu travailles, tu n'fais pas de détails
Et pourtant, c'est du vent que tu vends
Vous les dames, vous rêvez de superman
Paye, ça paye !
Cent dolars, ça fait dix rames de retard
Et si ça fait trop, tu m'fais le prix de gros
Dis, hey poupée, tu t'es tirée sans payer
Pour la vie, je te fais un bon prix
Quelle misère ! Nos amours sont aux enchères

Time is money
Paye ta tournée
Paye ton crédit
Paye tes amis
Paye ton temps
Mais le temps, c'est de l'argent

Fais semblant, ça fait comme un chèque en blanc
C'est magique, on t'offre tout pour du fric
Et tous les soirs, de l'espoir pour un pourboire
Mais le jour tes amours n'ont plus cours
Et quand tu es saoul, ce n'est qu'un histoire de sous

Paye ! Paye ! Paye !
				

J'en ai vu trente-six chandelles
J'en ai pris plein les yeux
C'est un ange du septième ciel
Elle dégage cette fille mon vieux
J'vais pas donner dans le porno
J'vais pas t'faire un dessin
Pour faire la bête à deux dos
Elle m'a dit : "tu payes combien ?"

Oh ! Tout, tout ce que tu veux
Oh ! Où, où et quand tu veux

J'ai les idées qui déraillent
J'ai le sexe qui fait des bonds
Elle connaît bien son travail
Elle te fait tout pour des ronds

Oh ! Tout, tout ce que tu veux
Oh ! Où, où et quand tu veux

Si tu t'es trompé de trottoir
Un soir où t'as le cafard
Prends-là à contresens
Ou dans le bon sens

J'te jure qu'cette fille a du chien
Ne la traite pas comme une chienne
Dis-toi qu'elle te veut du bien
Elle fait tout, sauf de la peine...

Si tu t'es trompé de trottoir
Un soir où t'as le cafard
Prends-là à contresens
Ou dans le bon sens
				

Nous, nous avons traversé la nuit
Nous, qu'est-ce qu'on est venu faire ici, dis ?
Quand on habitait sur Terre, c'était hier
La musique, c'était notre affaire , notre univers

Nous, nous avons traversé la nuit
Nous, qu'est-ce qu'on est venu faire ici, dis ?
Nous venons d'un monde atomique, presque magique
Ils ont fait sauter la musique, c'était logique
Et pour effacer la longue nuit
La Voie Lactée nous a dit :

Joue !
Pour dire ce que tu penses
Pour maudire ce silence immense
Joue !
Pour étonner les gens
Pour crever le tympan du temps
Joue !
Pour toutes les galaxies
Pour ne pas qu'on t'oublie aussi
Joue !
Plus fort que le tonnerre
Plus grand que l'univers lumière

Et tout ira bien, ce sera le matin
Nous ferons le bal sur toutes les étoiles
De plus en plus loin, nous jouerons les refrains
Nous ferons la route entre tous les mondes

Joue !
Pour dire ce que tu penses
Pour maudire ce silence immense
Joue !
Pour étonner les gens
Pour crever le tympan du temps
Joue !
Pour toutes les galaxies
Pour ne pas qu'on t'oublie aussi
Joue !
Plus fort que le tonnerre
Plus grand que l'univers lumière

Joue ! Joue ! Joue ! Joue !
				

Tu es né dans le noir, et tu inventes les couleurs
Et tes yeux sont bizarres quand il font semblant d'avoir peur
Mais si tu vis sans y croire et tu sais déjà ça par coeur
Il n'y a rien à voir, rien qui sourit, ni rien qui pleure
On glisse, on se glisse dans un monde factice
On grimace, hélas on se lasse
On paresse, on vit par faiblesse
Stressés, oppressés, les yeux fermés

Tu n'as jamais rien vu, moi non plus
Sur l'écran de tes paupières closes
Tu fais ton ciné
Et tu composes les yeux fermés
On glisse, on se glisse dans un monde factice
On grimace, hélas on se lasse
On paresse, on vit par faiblesse
Stressés, oppressés, les yeux fermés

Tu tends la main quand les jeux sont faits
Tu n'auras rien, mais dans l'obscurité
Tu fais ton ciné
Et tu composes les yeux fermés
Et tout seul, tu fais l'amour aveugle
Tout seul, tu fais le tour d'un monde aveugle
Tu fais ton ciné
Et tu composes les yeux fermés
On glisse, on se glisse dans un monde factice
On grimace, hélas on se lasse
On paresse, on vit par faiblesse
Stressés, oppressés, les yeux fermés

C'est mon histoire, une histoire inventée
Où tout est truqué
Je dis tout haut, c'est mon défaut
Ce qu'on pense tout bas
Mais ne pense plus à ça
Mais ne pense plus comme ça
Le mal, au fond, vaut bien le bien
On n'y voit rien quand on ferme les yeux
On se sent déjà mieux
On peut même être heureux
On peut rêver, on peut rêver les yeux fermés, les yeux fermés...

Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés

Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés

C'était l'histoire des images de ma vie
La vit sans arrêt me crêve les yeux
C'était l'histoire des images de ma vie
La vit sans arrêt me crêve les yeux

Oooh Oooh Oooh

Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés

Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés
Les yeux fermés

Les yeux fermés
				

Dans la vie, je suis maudit
Je suis né un dimanche en enfer
Depuis ce jour, tout seul je joue la comédie
Je fête chaque semaine mon anniversaire
Happy birthday ! Happy birthday !
Happy birthday ! Happy birthday !

Je n'ai pas de nom et je viens d'ailleurs
Mais oui ou non, je vis ou je meurs
Sans égard, on me regarde grandir
Un an de plus, on n'me laisse pas choisir
Et les jours et les mois les années
Et le temps qui passe
Encore une fois, je n'aurai pas d'amis
Mon amour inutile vous agace
Alors pourquoi souffler les bougies ?
Happy birthday ! Happy birthday !
Happy birthday ! Happy birthday !

Je n'ai pas de nom et je viens d'ailleurs
Mais oui ou non, je vis ou je meurs
Sans égard, on me regarde grandir
Un an de plus, on n'me laisse mourrir

Quand j'aurai vieilli, quand viendra la nuit
Il sera trop tard
Bien trop tard pour faire une histoire
J'aurai fait la vie sans faire ma vie
Bien trop tard

Happy birthday ! Happy birthday !
Happy birthday ! Happy birthday !

Je n'ai pas de nom et je viens d'ailleurs
Mais oui ou non, je vis ou je meurs
Sans égard, on me regarde grandir
Un an de plus, on n'me laisse mourrir

Quand j'aurai vieilli, quand viendra la nuit
Il sera trop tard
Bien trop tard pour faire une histoire
J'aurai fait la vie sans faire ma vie
Bien trop tard

Happy birthday ! Happy birthday !
Happy birthday ! Happy birthday !
				

Quand j'étais môme à bicyclette
Je jouais les durs, je jouais les stars
J'avais des idées plein la tête
Et je faisais semblant d'y croire
Au coin du bec, une cigarette
Je faisais fumer les bourgeois
Ils me traitaient de trouble-fête
Moi, je m'amusais bien comme ça

De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire
De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire

Aujourd'hui, j'ai une vie honnête
Je paye mon loyer tous les mois
Je suis à l'aise dans mes baskets
J'ai pas de problème côté nana
Quand un mec reluque ma braguette
Je ne mange pas de ce pain-là
Et je m'en tire par une pirouette
J'suis mort de rire encore une fois

De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire
De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire

Quand j'aurai le sens des affaires
Je f'rai d'l'argent, j'leur en f'rai voir
Je s'rai le dieu de l'univers
On s'arrachera mes mémoires
Et puis un jour dans une colère
Je m'frai sauter sur un pétard
J'frai des pieds d'nez dix pieds sous terre
Dans mon cerceuil au Père Fouettard

De rire, de rire, de rire
Je s'rai mort de rire
De rire, de rire, de rire
Je s'rai mort de rire
				

L'horoscope du sexe et du coeur
Balance pour ton bonheur
Pour le pire et le meilleur
C'est un menteur
Le chanteur t'endort en douceur
Il parle avec des fleurs
Il vit sous les projecteurs
C'est un menteur
Menteur ! Menteur !

Méfie-toi, ouvre l'oeil, ton miroir est un trompe l'oeil
Regarde bien où tu vas, à chacun son cinéma
Tous les jours, à tout âge, tes amours sont des mirages

Y'a des coups dans tes écouteurs et tu as peur
Le batteur est un boxeur
C'est un menteur
La fureur de ton directeur te crève le coeur
Mais c'est un faux-monnayeur
C'est un menteur, menteur
Le compteur marque cent à l'heure
C'est un tricheur
Il veut faire le séducteur
C'est un menteur
Menteur ! Menteur !

Méfie-toi, ouvre l'oeil, ton miroir est un trompe l'oeil
Regarde bien où tu vas, à chacun son cinéma
Tous les jours, à tout âge, tes amours sont des mirages

Tes rêves se déguisent, ton visage se grise sous le laser
C'est un jeu d'artifice, tu es un peu factice sous le laser
Eclaire tes mystères et tes misères
Ou si tu préfères, rendez-vous en enfer
Eclaire tes mystères et tes misères
Ou si tu préfères, rendez-vous en enfer

Menteur ! Menteur ! Menteur !

C'est facile de mentir
C'est facile de mentir

Menteur ! Menteur ! Menteur !
				

T'as la façon de faire des façons 
Pour t'payer le droit d'ach'ter 
D'acha'ter particule à ton nom 
Pour t'faire un peu pardonner 
T'as la façon d'en être un autre 
Pour arriver un jour à toi 
Toujours la gueule, la gueule du bon apôtre 
toujours la manière de l'emploi 

Oui je sais, que tu méprises 
Le type qui s'prend, pour lui-méme 
Et malgré qu'on lui interdise 
Ouvrirait sa gueule quand môme 

T'as la façon pour qu'on te jette 
A poil au milieu d'la faune 
Et plus tu joues, tu joues de la braguette 
Et plus tu t'approches du tronc 

Oui je sais que c'est comme ça 
Dans ta brousse millénaire 
Et ton histoire, ton chateau 
Et tes manières d'aristo 

Oui je sais vous mitraillez 
Tous ceux qui ne sont pas armés 
De ces médailles qui vont tomber 
De vos culs métamorphosés 
				

A force de gueuler comme un damné 
Dans des chansons bien branchées 
Tu m'prends pour un leader mais j'suis qu'chanteur 
Je n'suis pas li'nouvel observateur 
Le rock, c'est pas la politique 
Moi je veux tout tout d'suite 
J'me suis déjà donné la liberté 
Et je trinque à sa santé, tu sais 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre 
A tous mes petits frères 
A toutes les femmes de la terre 

J'aurai pas la médaille pour mon travail 
Je vais faire un feu de paille 
Mais j'ai un feu d'enfer au fond d'mon verre 
Ce soir ce sera ma bannière 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre 
A tous mes petits frères 
A toutes les femmes de la terre 

Moi je M'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête
Ce soir, on casse la planète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on s'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on fait la fête 
Debout, levez-vous. je vous paie un coup 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre
A tous mes petits frères
A toutes les femmes de la terre

Moi je m'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on casse la planète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on s'éclate la tète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on fait la fête 
Debout, levez-vous, je vous paie un coup! 

				

Renseignements, identité 
Faut montrer tes papiers, fiché! 
Contrôle priorité sécurité 
Attention, t'as intérêt ! 

C'est voté par l'assemblée 
C'est bien organisé réglé 
Faut pas te révolter, t'es protégé 
Attention, t'es repéré 

Si t'as une sale gueule 
Tu t'retrouves tout seul 
Un coquard dans l'oeil 
Faut pas t'énerver Les flics sont bien élevés 
Faut savoir leur parler 

Attention contrôle 
On t'attend en taule 
Attention réseau 
Opération métro 

Vie privée, faut pas rêver 
T'as rien à t'reprocher, bien fait ! 
Tu sais, vaut mieux t'planquer, si t'es paumé 
T'as plus 1'droit de te balader 

Si t'as du travail 
Si t'es sur les rails 
Tu t'en sors pas mal 

Mais si t'es allumé 
Rien qu'un peu branché 
Tu vas t'faire sonner 

Attention contrôle 
On t'attend en taule 
Attention réseau 
Opération métro 

Si t'as une sale gueule 
Tu t'retrouves tout seul 
Un coquard dans l'oeil 

Faut pas t'énerver 
Les flics sont bien élevés 
Faut savoir leur parler 

Attention contrôle 
On t'attend en taule 
Attention réseau 
Opération métro 
				

A peine tai-je entrevue le matin, Je me casse en courant 
Je deviens une machine glacée, j'oublie mes sentiments 
Je cours, je cours, Je cours presqu'inconscient 
Une horloge dans le crâne, une pointeuse dans le coeur 
Pas y penser, faut pas y penser 

Tous les gens que je croise, comme moi, ont l'air remontés 
Par une clef dans le dos qui règle leurs désirs et les fait marcher 
Ils courent, ils courent, ils courent le regard absent 
Personne ne s'arrête, ne se parle, ce n'est pas programmé 

On sent plus rien dedans 
Obsédé par le temps 
On n'est plus rien vraiment 
Et on appelle ça la vie 

Comment faire pour trouver un jour le droit d'exister 
Je sais bien qu'hors-la-loi, vagabond, on est toujours traqué 
On court, on court, on court pour s'échapper 
La liberté, qu'on dit être due, est chère à payer 

On n'a plus rien vraiment 
Obsédé par le temps 
On n'est plus rien vraiment 
Et ils appellent ça la vie 

Qu'on me laisse le temps 
De t'aimer, te regarder 
Qu'on me laisse le temps 
De rêver, d'imaginer 
Qu'on me donne le temps 
De chercher, de rencontrer 
Qu'on me donne le temps 
De choisir, de devenir 
Qu'on me rende le temps 
C'est ma vie que je vends 
Qu'on me rende le temps 
De ne plus faire semblant 
Qu'on me laisse le temps 
De t'aimer, te regarder 
Qu'on me laisse le temps 
De rêver, d'imaginer 
Qu'on me rende le temps 
C'est ma vie que je vends 
Qu'on me rende le temps 
De ne plus faire semblant 
Qu'on me donne le temps 
De chercher, de rencontrer 
Qu'on me donne le temps 
De choisir, de devenir 
Qu'on me laisse le temps 
				

Les amplis sont saturés 
Fatigués 
Le mur du son écroulé 
Dévasté 
Je m'allume un dernier rock 
A crever 
Je délire sur un vieux bloc 
De papier 
J'ai branché toutes les sirènes 
Du passé 
Le son coulait dans tes veines 
Etranglé 
Quand tu jouais, tu pleurais 
Pour de vrai 
Mais ta vie s'est arrêtée 
Balayée 

Et moi je gueule encore 
Encore plus fort 
Toi, t'es plus là, toi t'es tombé, putain de sort 
Toi tu dors 
Toi tu dors 
Et moi je fais toujours du Rock'n'Roll Rock'n-Roll 
Rock'n'Roll Rock'n'Roll 

Le son coulait clans tes rêves 
Etranglé 
Il a fallu que tu crèves 
C'est pas vrai 
Et tout ça s'est arrêté 
Malgré toi 
Dis pourquoi tu m'as laissé 
J'comprends pas 

Et moi je gueule encore 
Encore plus fort 
Toi, t'es plus là, toi t'es tombé putain de sort 
Toi tu dors 
Toi tu dors 
Et moi je fais toujours du Rock'n'Roll Rock'n'Roll 
Rock'n'Roll Rock'n'Roll 
				

A minuit quand il a vu le Jour 
Il a tué sa mère 
Aussitôt, il fut privé d'amour 
Par son père en colère 
A l'age du berceau 
C'était la terreur 
Il avait le démon dans la peau 
Le regard d'un tueur 

Que cet enfant est mauvais 
C'est un dément, un raté 
Faut l'empécher de grandir 
Il faut l'aider à mourir 

A dix ans il a violé sa soeur 
Pour emmerder son vieux 
La frangine éclatée de bonheur 
Lui a crevé les yeux 

Que cet enfant est mauvais 
C'est un dément un raté 
Faut l'empêcher de grandir 
Il faut l'aider à mourir 

Arrêtes-1e il met le feu 
Pour lui c'est un jeu 
Ce n'est qu'un chien 
Il tue les Siens 
Ce Chien d'orphelin 

Que cet enfant est mauvais 
C'est un dément un raté 
Faut l'empêcher de grandir 
Il faut l'aider à  mourir 

A minuit quand il a vu le Jour 
Il a tué sa mère 
Aussitôt, il fut privé d'amour 
Par son père en colère 
A l'age du berceau 
C'était la terreur 
Il avait le démon dans la peau 
Le regard d'un tueur 

Que cet enfant est mauvais 
C'est un dément, un raté 
Faut l'empécher de grandir 
Il faut l'aider à mourir 

A dix ans il a violé sa soeur 
Pour emmerder son vieux 
La frangine éclatée de bonheur 
Lui a crevé les yeux 

Que cet enfant est mauvais 
C'est un dément un raté 
Faut l'empêcher de grandir 
Il faut l'aider à mourir 
Arrêtes-1e il met le teu 
Pour lui c'est un jeu 
Ce n'est qu'un chien qui tue les Siens 
Ce Chien d'orphelin 

Que Cet enfant est mauvais 
C'est un dément un raté 
Faut l'empêcher de grandir 
Il Faut l'aider à mourir 

S.O.S. Il est derrière toi 
S.O.S. Attention le voilà 
S.O.S. Il est derrière toi 
S.O.S. Attention le voilà 

Attention Attention 
Attention Attention 
				

Je te parle d'une petite colombe 
Qui habite avenue Kléber 
Cette nana m'fait l'effet d'une bombe 
Là dans mon coeur il n'y a qu'elle 
Quand elle sourit quand elle enlève ses bas 
J'sais pas pourquoi j'deviens fou 
Quand elle sourit je donne ma langue au chat 
J'lui obéis comme un toutou 


J'ai la tète en travaux 
Elle refait tout 
J'ai mon Jésus dans l'dos 
Comme un loulou 

T'imagines que j'étais misogyne 
Avant d'la rencontrer 
J'ai craqué quand elle s'est mise en jeans 
Le mien s'est déchiré 

J'ai la tête en travaux 
Elle refait tout 
J'ai mon Jésus dans l'dos 
Comme un loulou 

Tu m'rends fou Louise 
Tu m'rends fou Louise 
Tu m'rends fou Louise 

Aujourd'hui j'ai retourné ma veste 
Je ne suis qu'sa doublure 
Je n'en fais qu'à sa tête 
Et la sienne est très dure 
Quand elle sourit quand elle enlève ses bas j'sais pas pourquoi j'deviens fou 
Quand elle sourit je donne ma langue au chat 
J'lui obéis comme un toutou 

J'ai la tète en travaux 
Elle refait tout 
J'ai mon Jésus dans l'dos 
Comme un loulou 

Tu m'rends fou Louise 
Tu m'rends fou Louise 
Tu m'rends fou Louise 
				

Planté carrément 
Sur le champ d'honneur 
Il y'a tout cet argent 
Qui n'a pas d'odeur 
Mais j'aurai le dernier mot 
Dégage! Hep, hey, hey 
Dégage !
 
Collée contre moi 
Moulée tout en jeans 
Elle en fait trop cett' fille là 
Mais je m'imagine 
Que j'aurai le dernier mot 
Dégage! Hey, hey, hey 
Dégage !
 
C'est l'époque, tu claques ou tu tiens l'choc, tu craques ou tu en croques 

On te claque la porte, quand t'es plus dans la plaque !
Quand t'as la pèche 
Qu'est-ce qui t'empèche 
De te sortir de la dèche 
Quand tu t'en sors 
Le diable au corps 
C'est la raison du plus fort 

Même quand ça déraille 
Faut faire illusion 
Soigner les détails 
Bluffer pour de bon 

Envoyez les fleurs 
Et le tapis rouge 
La gloire ne me fait pas peur 
Tanne bien tout c'qui bouge 
Et j'aurai le dernier mot 
Dégage Hey, hey, hey Dégage! 

C'est l'époque, tu claques ou tu tiens l'choc 
Tu craques ou tu en croques 
Pour le meilleur ou le pire 
Tu claques ou tu tiens l'choc 
Pour le meilleur ou le pire 
Tu claques ou tu tiens l'choc 
Dégage! 
Dégage! 
Dégage! 
Dégage! 
				

A peine tai-je entrevue le matin, Je me casse en courant 
Je deviens une machine glacée, j'oublie mes sentiments 
Je cours, je cours, Je cours presqu'inconscient 
Une horloge dans le crâne, une pointeuse dans le coeur 
Pas y penser, faut pas y penser 

Tous les gens que je croise, comme moi, ont l'air remontés 
Par une clef dans le dos qui règle leurs désirs et les fait marcher 
Ils courent, ils courent, ils courent le regard absent 
Personne ne s'arrête, ne se parle, ce n'est pas programmé 

On sent plus rien dedans 
Obsédé par le temps 
On n'est plus rien vraiment 
Et on appelle ça la vie 

Comment faire pour trouver un jour le droit d'exister 
Je sais bien qu'hors-la-loi, vagabond, on est toujours traqué 
On court, on court, on court pour s'échapper 
La liberté, qu'on dit être due, est chère à payer 

On n'a plus rien vraiment 
Obsédé par le temps 
On n'est plus rien vraiment 
Et ils appellent ça la vie 

Qu'on me laisse le temps 
De t'aimer, te regarder 
Qu'on me laisse le temps 
De rêver, d'imaginer 
Qu'on me donne le temps 
De chercher, de rencontrer 
Qu'on me donne le temps 
De choisir, de devenir 
Qu'on me rende le temps 
C'est ma vie que je vends 
Qu'on me rende le temps 
De ne plus faire semblant 
Qu'on me laisse le temps 
De t'aimer, te regarder 
Qu'on me laisse le temps 
De rêver, d'imaginer 
Qu'on me rende le temps 
C'est ma vie que je vends 
Qu'on me rende le temps 
De ne plus faire semblant 
Qu'on me donne le temps 
De chercher, de rencontrer 
Qu'on me donne le temps 
De choisir, de devenir 
Qu'on me laisse le temps 
				

Les amplis sont saturés 
Fatigués 
Le mur du son écroulé 
Dévasté 
Je m'allume un dernier rock 
A crever 
Je délire sur un vieux bloc 
De papier 
J'ai branché toutes les sirènes 
Du passé 
Le son coulait dans tes veines 
Etranglé 
Quand tu jouais, tu pleurais 
Pour de vrai 
Mais ta vie s'est arrêtée 
Balayée 

Et moi je gueule encore 
Encore plus fort 
Toi, t'es plus là, toi t'es tombé, putain de sort 
Toi tu dors 
Toi tu dors 
Et moi je fais toujours du Rock'n'Roll Rock'n-Roll 
Rock'n'Roll Rock'n'Roll 

Le son coulait clans tes rêves 
Etranglé 
Il a fallu que tu crèves 
C'est pas vrai 
Et tout ça s'est arrêté 
Malgré toi 
Dis pourquoi tu m'as laissé 
J'comprends pas 

Et moi je gueule encore 
Encore plus fort 
Toi, t'es plus là, toi t'es tombé putain de sort 
Toi tu dors 
Toi tu dors 
Et moi je fais toujours du Rock'n'Roll Rock'n'Roll 
Rock'n'Roll Rock'n'Roll 
				

A force de gueuler comme un damné 
Dans des chansons bien branchées 
Tu m'prends pour un leader mais j'suis qu'chanteur 
Je n'suis pas li'nouvel observateur 
Le rock, c'est pas la politique 
Moi je veux tout tout d'suite 
J'me suis déjà donné la liberté 
Et je trinque à sa santé, tu sais 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre 
A tous mes petits frères 
A toutes les femmes de la terre 

J'aurai pas la médaille pour mon travail 
Je vais faire un feu de paille 
Mais j'ai un feu d'enfer au fond d'mon verre 
Ce soir ce sera ma bannière 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre 
A tous mes petits frères 
A toutes les femmes de la terre 

Moi je M'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête
Ce soir, on casse la planète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on s'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on fait la fête 
Debout, levez-vous. je vous paie un coup 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre
A tous mes petits frères
A toutes les femmes de la terre

Moi je m'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on casse la planète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on s'éclate la tète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on fait la fête 
Debout, levez-vous, je vous paie un coup! 
				

Quand j'étais môme à bicyclette
Je jouais les durs, je jouais les stars
J'avais des idées plein la tête
Et je faisais semblant d'y croire
Au coin du bec, une cigarette
Je faisais fumer les bourgeois
Ils me traitaient de trouble-fête
Moi, je m'amusais bien comme ça

De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire
De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire

Aujourd'hui, j'ai une vie honnête
Je paye mon loyer tous les mois
Je suis à l'aise dans mes baskets
J'ai pas de problème côté nana
Quand un mec reluque ma braguette
Je ne mange pas de ce pain-là
Et je m'en tire par une pirouette
J'suis mort de rire encore une fois

De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire
De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire

Quand j'aurai le sens des affaires
Je f'rai d'l'argent, j'leur en f'rai voir
Je s'rai le dieu de l'univers
On s'arrachera mes mémoires
Et puis un jour dans une colère
Je m'frai sauter sur un pétard
J'frai des pieds d'nez dix pieds sous terre
Dans mon cerceuil au Père Fouettard

De rire, de rire, de rire
Je s'rai mort de rire
De rire, de rire, de rire
Je s'rai mort de rire
				

Planté carrément 
Sur le champ d'honneur 
Il y'a tout cet argent 
Qui n'a pas d'odeur 
Mais j'aurai le dernier mot 
Dégage! Hep, hey, hey 
Dégage !
 
Collée contre moi 
Moulée tout en jeans 
Elle en fait trop cett' fille là 
Mais je m'imagine 
Que j'aurai le dernier mot 
Dégage! Hey, hey, hey 
Dégage !
 
C'est l'époque, tu claques ou tu tiens l'choc, tu craques ou tu en croques 

On te claque la porte, quand t'es plus dans la plaque !
Quand t'as la pèche 
Qu'est-ce qui t'empèche 
De te sortir de la dèche 
Quand tu t'en sors 
Le diable au corps 
C'est la raison du plus fort 

Même quand ça déraille 
Faut faire illusion 
Soigner les détails 
Bluffer pour de bon 

Envoyez les fleurs 
Et le tapis rouge 
La gloire ne me fait pas peur 
Tanne bien tout c'qui bouge 
Et j'aurai le dernier mot 
Dégage Hey, hey, hey Dégage! 

C'est l'époque, tu claques ou tu tiens l'choc 
Tu craques ou tu en croques 
Pour le meilleur ou le pire 
Tu claques ou tu tiens l'choc 
Pour le meilleur ou le pire 
Tu claques ou tu tiens l'choc 
Dégage! 
Dégage! 
Dégage! 
Dégage! 
				

On paie cash au comptoir au royaume des stars
Ecoute cette histoire
Parti de rien du tout, tu étais presque au bout
A force de sacrifices, fier aurait été ton fils
Bien sûr il y a la galère, les journées pas claires
Cinq ou six Gigs par soir, je sais faut en vouloir
Trop souvent le cachet t'était payé au noir
La rançon de la gloire se paie assis au bar
L'homme était juste et bon doué de la sagesse
Dégaine nonchalante juste un air solitaire
C'était ton dernier gig c'était ton dernier acte
Parti en souriant histoire de noyer ton trac
C'est dur de s'en remettre, violente fut la claque
C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte
Dans sa voix un voile terne pour couvrir ses mots
Il avait tout pour lui, l'ambition des héros
On discutait souvent et moi je buvais ses mots
Pas tout à fait, seul, le blues dans la peau
C'était le contraire d'une star beau fixe matin et soir
Les murs de la cité résonnent AC/DC
Le frisson des stadiums hurlant pour communier
Ce matin londonien et je n'y comprends plus rien
C'était ton dernier gig c'était ton dernier acte
Parti en souriant histoire de noyer ton trac
C'est dur de s'en remettre, violente fut la claque
C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte
Tout se passait à merveille, on en riait la veille
Et je me suis réveillé la pluie tombait sur le pavé
J'ai relevé mon col, brûlé mes vapeurs d'alcool
Tes mélodies s'étaient subitement vêtues de gris
Les yeux embués de tristesse, mort à vitesse grand V
Le docteur whisky et son double t'avaient noyé
Quand je bois tard le soir quand je rentre cassé
Je ne peux m'empêcher d'y penser, d'enrager
C'était ton dernier gig c'était ton dernier acte
Parti en souriant histoire de noyer ton trac
C'est dur de s'en remettre, violente fut la claque
C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte
J'aurais aimé être assis auprès de toi
Du coma au trépas tu n'aurais jamais franchi le pas
Je t'aurais réchauffé je ne t'aurais pas laissé
Et je m'en veux un peu on s'est raté de si peu
Je voulais parler de ce mec qui est mort en février
Je voulais parler de Bon Scott ce type était mon pote
				

Les amplis sont saturés 
Fatigués 
Le mur du son écroulé 
Dévasté 
Je m'allume un dernier rock 
A crever 
Je délire sur un vieux bloc 
De papier 
J'ai branché toutes les sirènes 
Du passé 
Le son coulait dans tes veines 
Etranglé 
Quand tu jouais, tu pleurais 
Pour de vrai 
Mais ta vie s'est arrêtée 
Balayée 

Et moi je gueule encore 
Encore plus fort 
Toi, t'es plus là, toi t'es tombé, putain de sort 
Toi tu dors 
Toi tu dors 
Et moi je fais toujours du Rock'n'Roll Rock'n-Roll 
Rock'n'Roll Rock'n'Roll 

Le son coulait clans tes rêves 
Etranglé 
Il a fallu que tu crèves 
C'est pas vrai 
Et tout ça s'est arrêté 
Malgré toi 
Dis pourquoi tu m'as laissé 
J'comprends pas 

Et moi je gueule encore 
Encore plus fort 
Toi, t'es plus là, toi t'es tombé putain de sort 
Toi tu dors 
Toi tu dors 
Et moi je fais toujours du Rock'n'Roll Rock'n'Roll 
Rock'n'Roll Rock'n'Roll 
				

A force de gueuler comme un damné 
Dans des chansons bien branchées 
Tu m'prends pour un leader mais j'suis qu'chanteur 
Je n'suis pas li'nouvel observateur 
Le rock, c'est pas la politique 
Moi je veux tout tout d'suite 
J'me suis déjà donné la liberté 
Et je trinque à sa santé, tu sais 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre 
A tous mes petits frères 
A toutes les femmes de la terre 

J'aurai pas la médaille pour mon travail 
Je vais faire un feu de paille 
Mais j'ai un feu d'enfer au fond d'mon verre 
Ce soir ce sera ma bannière 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre 
A tous mes petits frères 
A toutes les femmes de la terre 

Moi je M'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête
Ce soir, on casse la planète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on s'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on fait la fête 
Debout, levez-vous. je vous paie un coup 

Moi je lève mon verre 
A tous les salauds 
Tous ceux qui m'font la peau 
Et je lève mon verre
A tous mes petits frères
A toutes les femmes de la terre

Moi je m'éclate la tête 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on casse la planète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on s'éclate la tète 
Ce soir, faut pas qu'ça s'arrête 
Ce soir, on fait la fête 
Debout, levez-vous, je vous paie un coup! 
				

A peine tai-je entrevue le matin, Je me casse en courant 
Je deviens une machine glacée, j'oublie mes sentiments 
Je cours, je cours, Je cours presqu'inconscient 
Une horloge dans le crâne, une pointeuse dans le coeur 
Pas y penser, faut pas y penser 

Tous les gens que je croise, comme moi, ont l'air remontés 
Par une clef dans le dos qui règle leurs désirs et les fait marcher 
Ils courent, ils courent, ils courent le regard absent 
Personne ne s'arrête, ne se parle, ce n'est pas programmé 

On sent plus rien dedans 
Obsédé par le temps 
On n'est plus rien vraiment 
Et on appelle ça la vie 

Comment faire pour trouver un jour le droit d'exister 
Je sais bien qu'hors-la-loi, vagabond, on est toujours traqué 
On court, on court, on court pour s'échapper 
La liberté, qu'on dit être due, est chère à payer 

On n'a plus rien vraiment 
Obsédé par le temps 
On n'est plus rien vraiment 
Et ils appellent ça la vie 

Qu'on me laisse le temps 
De t'aimer, te regarder 
Qu'on me laisse le temps 
De rêver, d'imaginer 
Qu'on me donne le temps 
De chercher, de rencontrer 
Qu'on me donne le temps 
De choisir, de devenir 
Qu'on me rende le temps 
C'est ma vie que je vends 
Qu'on me rende le temps 
De ne plus faire semblant 
Qu'on me laisse le temps 
De t'aimer, te regarder 
Qu'on me laisse le temps 
De rêver, d'imaginer 
Qu'on me rende le temps 
C'est ma vie que je vends 
Qu'on me rende le temps 
De ne plus faire semblant 
Qu'on me donne le temps 
De chercher, de rencontrer 
Qu'on me donne le temps 
De choisir, de devenir 
Qu'on me laisse le temps 
				

Quand j'étais môme à bicyclette
Je jouais les durs, je jouais les stars
J'avais des idées plein la tête
Et je faisais semblant d'y croire
Au coin du bec, une cigarette
Je faisais fumer les bourgeois
Ils me traitaient de trouble-fête
Moi, je m'amusais bien comme ça

De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire
De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire

Aujourd'hui, j'ai une vie honnête
Je paye mon loyer tous les mois
Je suis à l'aise dans mes baskets
J'ai pas de problème côté nana
Quand un mec reluque ma braguette
Je ne mange pas de ce pain-là
Et je m'en tire par une pirouette
J'suis mort de rire encore une fois

De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire
De rire, de rire, de rire, j'étais mort de rire

Quand j'aurai le sens des affaires
Je f'rai d'l'argent, j'leur en f'rai voir
Je s'rai le dieu de l'univers
On s'arrachera mes mémoires
Et puis un jour dans une colère
Je m'frai sauter sur un pétard
J'frai des pieds d'nez dix pieds sous terre
Dans mon cerceuil au Père Fouettard

De rire, de rire, de rire
Je s'rai mort de rire
De rire, de rire, de rire
Je s'rai mort de rire
				

Planté carrément 
Sur le champ d'honneur 
Il y'a tout cet argent 
Qui n'a pas d'odeur 
Mais j'aurai le dernier mot 
Dégage! Hep, hey, hey 
Dégage !
 
Collée contre moi 
Moulée tout en jeans 
Elle en fait trop cett' fille là 
Mais je m'imagine 
Que j'aurai le dernier mot 
Dégage! Hey, hey, hey 
Dégage !
 
C'est l'époque, tu claques ou tu tiens l'choc, tu craques ou tu en croques 

On te claque la porte, quand t'es plus dans la plaque !
Quand t'as la pèche 
Qu'est-ce qui t'empèche 
De te sortir de la dèche 
Quand tu t'en sors 
Le diable au corps 
C'est la raison du plus fort 

Même quand ça déraille 
Faut faire illusion 
Soigner les détails 
Bluffer pour de bon 

Envoyez les fleurs 
Et le tapis rouge 
La gloire ne me fait pas peur 
Tanne bien tout c'qui bouge 
Et j'aurai le dernier mot 
Dégage Hey, hey, hey Dégage! 

C'est l'époque, tu claques ou tu tiens l'choc 
Tu craques ou tu en croques 
Pour le meilleur ou le pire 
Tu claques ou tu tiens l'choc 
Pour le meilleur ou le pire 
Tu claques ou tu tiens l'choc 
Dégage! 
Dégage! 
Dégage! 
Dégage!